Netflix : comment la plateforme a-t-elle évoluer au fil des années ?

Auteur : Maxime LEGRU

            "Stranger Things", "Squid Game" ou encore "La Casa De Papel", 3 séries télévisées originale de la plateforme de streaming Netfilx qui ont réussis à rentrer dans l'histoire du cinéma. Il est presque certain que vous ayez déjà entendu parler d'au moins une de ces productions.

Spotlight a donc choisi de retracer l'histoire de l'une des plus grandes entreprises au monde ! Alors installez vous bien confortablement dans votre lit ou votre canapé et ...

TUDUM !

        Les années 90 : une grande époque pour 2 personnes.

            Faisons un récap'.

            Pendant les années 90, le cinéma était très populaire et très répandu à travers le monde. Les longs-métrages américains dominé le marché et des réalisateurs, aujourd'hui considéré comme iconique, produisaient de nouveaux chefs-d'œuvre pour l'époque.

            Dans l'histoire de Netflix, il y a deux personnages principaux : Reed Hastings et Marc Randolph. Parlons tout d'abord de Marc Randolph.

            Marc Randolph, né le 29 avril 1958, est une personne qui a tout d'abord commencé à vendre des albums par correspondance, c'est-à-dire qu'il appelait des personnes afin de leur diffuser des albums par téléphones, contre de l'argent. C'est comme de la location de VHS, mais à distance.

            Cette minie entreprise lui a permis d'acquérir de nombreuses compétences comme le marketing, la relation client, la gestion d'une start-up, ... C'est ainsi que Marc Randolph devint entrepreneur. Et comme tout bon entrepreneur, Marc décide de déménager en Californie, dans la Silicon Valley, le berceau des start-ups.

            Après la création d'une de ces start-ups, Marc Randolph décide de la vendre à "Pure Software", dirigée par ... Reed Hastings. C'est ainsi qu'ils se rencontraient. Mais qui est Reed Hastings ?

            Reed Hastings, né le 8 octobre 1960 dans une famille très aisée, est diplômé en mathématiques et part pendant 3 ans enseigner en Afrique cette matière. A son retour, il intègre l'université de Stanford pour recevoir un diplôme en intelligence artificielle.

            Après-coup, il fonde donc "Pure Software" et rachète quelques années après, la société de Marc Randolph. Il devient ainsi le directeur de Marc et collabore ensemble.

            Quelques années plus tard, Reed Hastings revend "Pure Software" à une autre entreprise nommé "Rational Software".

            Mais en vendant celle-ci à Rational Software, Reed Hastings commence à devenir de plus en plus inutile au sein de l'entreprise. Mais il n'est pas tout seul. En effet, Marc Randolph le devient aussi.

            Dans l'attente de leur licenciement, Marc cherche donc une nouvelle idée de start-up. Il faut savoir qu'à l'époque, internet était en plein développement et que tout le monde cherchait un moyen de se faire de l'argent grâce à celui-ci. Marc proposa donc de nombreuses idée à Reed, mais celui-ci les refusa toutes. Toutes ? Non.

            Un jour, il lui propose de louer des cassettes VHS sur Internet. À l'époque, il fallait louer des cassettes VHS dans des vidéos clubs. Aux Etats-Unis, les vidéos clubs les plus connus se nommé "Blockbuster". Et celle-ci faisait payer des pénalités si les VHS étaient rendues en retard.

            D'abord, Reed Hastings lui dit que la pénalité dans les vidéos clubs étaient trop contraignante. Mais il a ensuite dit "Je ne pense pas être le seul à penser que le retard des rendus soit trop contraignant".

            C'est ainsi que leur société vit le jour le 29 août 1997. Ils l'appelaient d'abord "Kibble", qui signifie "croquette" en anglais. Mais ont ensuite réfléchi à un nom plus vendeur comme replay.com, directpix.com ou encore luna.com. Au final, ils ont choisi le nom Netfilx

            Est-ce que c'est la fin des problèmes pour Netflix ? Non, ce n'est que le début. La VHS reste trop lourde pour l'envoi par courrier. L'entreprise devait donc payer des frais de port. C'est ainsi que, très rapidement, Reed Hastings et Marc Randolph pris le risque d'abandonner la VHS et de tout misé sur le DVD. En effet, le Digital Versatile Disc a été créé en 1997 également.

            À l'époque le DVD n'était disponible qu'au Japon, mais la technologie était tellement révolutionnaire que Netflix a même acheté le domaine dvd.com. Si vous essayez d'aller dessus, le site est "down" mais vous pourrez voir que celui-ci appartient encore à Netflix.

            Mais les problèmes ne sont toujours pas finis. Les DVDs sont des objets fragiles. Il vous est sûrement déjà arrivé d'en avoir rayé un. L'envoi par la poste risqué de les rayés. C'est pourquoi ils ont effectué un test. Pour tester leur concept, ils s’envoient l'objet par la poste. Le DVD arrive intact : Netflix voit le jour !

            Encore une fois, les DVDs provoquent un autre problème. En 1997, il n'y a que 127 films qui sont disponibles en DVD. C'est pourquoi pendant un an, ils vont attendre que les studios de cinéma s'approprient cette technologie, tout en montant leur site internet :

En 1998, le premier site est lancé.

Source : https://about.netflix.com/fr

            Netflix avait donc un énorme potentiel, car en 1998, les studios de cinéma avait bel et bien utilisé le DVD et poussé les spectateurs à se procurer un lecteur DVD. Il avait un si gros potentiel que Jeff Bezos, le patron d'Amazon, a même demandé à Reed Hastings s'il voulait lui vendre Netflix. Reed Hastings a bien évidemment refusé. Pourquoi ? Parce qu'il a eu une nouvelle idée qui allait révolutionner le domaine de la location.

            En 1999, il mit en place le système d'abonnement. Pour 17,99 $ par mois, le client pouvait emprunter un nombre illimité de DVD, sans frais de retard, car il pouvait les garder chez lui. 

         Les années 2000 : un succès trop gros pour Netflix ?

            Netflix devient le numéro 1 dans la location de DVD par Internet aux Etats-Unis. Mais ce succès était trop gros. Pour que le système de locations de DVD soit rentable, il fallait qu'ils ne dépassent pas 15 à 20 DVD loués par jour. Or, ils en louaient 10 000. Difficile d'être rentable du coup avec ce succès. En effet, victime de son succès, Netflix a désormais 50 millions de dollars de dettes. En plus, il ne fallait pas que l'entreprise fasse faillite pendant cette période, car au début des années 2000, le monde connaît l'apogée du dot-com crash (qui signifie en français point-com crash en référence au .com à la fin des URL).

            Contraint de revendre Netflix, Reed Hastings contacte la seule entreprise qui peut potentiellement racheter Netflix. Ils décident de contacter "Blockbuster". Alors que le patron de "Blockbuster" accepte un rendez-vous avec Netflix après de longs mois de négociation, Reed Hastings arrive au rendez-vous et lui propose la vente de son entreprise à 50 millions. Le patron de "Blockbuster" laisse échapper un léger rire, avant de lui dire "Internet, ça marchera jamais, non ?". Il refuse donc le rachat de Netflix, avant de lancer quelques mois plus tard leur propre système d'abonnement de location, identique à Netflix. Ce fut un succès immédiat avec 20 millions d'abonnés, contre 600 000 pour Netflix.

            Après ce coup de poignard, Reed Hastings et Marc Randolph souhaitent désormais qu'une seule chose : détruire Blockbuster. Reed Hastings va donc utiliser son savoir dans l'intelligence artificielle afin de créer ceci : 

Les recommandations 
Source : https://about.netflix.com/fr

            Ce système va ainsi permettre à Netflix d'atteindre, en 2003, le million d'abonnés. Le Bureau américain des brevets va donc attribuer à Netflix, un brevet qui protège leur service de location par abonnement. Netflix est sauvé ! Mais Blockbuster est toujours présent dans ce domaine.

            En 2004, Marc Randolph quitte Netflix, laissant seul Reed Hastings face à Blockbuster. Celle-ci a, au même moment, lancé son service de location de DVD en ligne. Mais Reed Hastings voit l'arrivé du streaming musical avec Napster, créer en 1999, par exemple. Et il se dit que ça sera pareil, mais avec le cinéma.

Source : https://about.netflix.com/fr

            C'est pourquoi, en 2007, il lance le streaming en ligne. Mais pour que celui-ci fonctionne bien, il signe un partenariat avec Microsoft et Apple pour que Netflix fonctionne parfaitement sur ces ordinateurs. Reed Hastings vit un nouveau succès : les jeux vidéo. C'est pourquoi il signa, aussi, en 2008, un partenariat avec Nintendo, Sony et de nouveau Microsoft pour que Netflix soit disponible sur les télévisions, grâce aux consoles de jeux vidéo.

        Les années 2010 : le succès assuré.

            "Blockbuster" est vaincu par Netflix, et laisse derrière lui un seul magasin aux Etats-Unis, en hommage a cet empire qui s'est effondré. En 2012, Netflix comptabilise désormais 25 millions, a donc dépassé le succès de Blockbuster.

            Un nouveau problème se pose. Les studios de productions voient le succès de Netflix et commencent à augmenter les prix des droits de diffusion.

            C'est pourquoi en 2013, Reed ne mise plus que sur les films, mais également sur les séries. En effet, à l'époque, pour regarder une série, il fallait regarder la télévision au bon moment. Alors que sur Netflix, il suffit de regarder l'épisode quand on le souhaite.

            Mais ce n'est pas tout ! Netflix lance ses séries originales. Avec son tout premier succès avec "House of Cards", Netflix commence à se démarquer des studios et ainsi à se développer en Europe en 2014, comme la France par exemple.

            En 2015, c'est désormais la sortie des longs-métrages originaux. En 2017, la plateforme dépasse 100 millions d'abonnements grâce aux séries "Stranger Things" et "Riverdale". Aujourd'hui, la plateforme compte 230 millions d'abonnés chaque mois.


            Netfilx fait désormais partie des entreprises les plus grandes, mérite sa place dans les NATU (Netflix, Airbnb, Tesla, Uber) car elle cherche à progresser tout en dépassant ses concurrents.

            On peut même se demander si, un jour, Netflix sortira une série sur sa propre histoire, un peu dans le même style que "Super Pumped : La face caché d'Uber".

Merci d'avoir lu cette histoire à nos côtés et à bientôt !

Commentaires

  1. Si l'expression n'est pas toujours d'un totale fluidité et qu'il faudra l'améliorer, la documentation et la précision sont au rendez-vous. Très gros travail de documentation. Bonne entrée dans l'univers de la production de contenu. 13.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire